Cultures |
Pois, haricot, trèfle, luzerne, colza, pomme de terre, chou, épinard, laitue... |
Utilité en agriculture |
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Alimentation |
Adulte : nectar et miellat (besoin important de réservoir de pucerons sauvages non ravageurs et de plantes à fleurs type Apiaceae), Larve : larve de pucerons. |
Période d'activité |
Au printemps et en début d’été, les parasitoïdes sont capables de limiter la multiplication des pucerons. Au cours de l’été, leurs performances diminuent car ils sont, à leur tour, parasitées (hyperparasitisme). |
Les hyménoptères comprennent trois groupes-clés sur le plan écologique :
Les hyménoptères comprennent la plupart des parasitoïdes. 54.500 espèces réparties en 48 familles ont été décrites à travers le monde. On trouve des hyménoptères parasitoïdes dans pratiquement toutes les familles d’insectes dont les principales familles de ravageurs. Pour les aphides (pucerons), les principaux parasitoïdes appartiennent à la sous-famille des Aphidiinae et au genre Aphelinus spp. de la famille des Aphelinidae.
La plupart du temps, les parasitoïdes de pucerons sont spécialisés sur quelques espèces avec lesquelles ils sont en synchronisation parfaite. Les adultes se nourrissent de miellat et de nectar. Les femelles peuvent pondre 100 à 500 œufs. Chez les Aphidiinae, la femelle dépose un œuf dans un puceron à l’aide de sa tarière et prend pour cela une position typique : elle courbe son abdomen sous elle, vers l’avant, jusqu’à atteindre le puceron. Chez les Aphelinus spp., la femelle s’approche du puceron à reculons, la tarière étendue vers l’arrière avec l’extrémité des ailes et de l’abdomen recourbés vers le haut.
La plupart des espèces se nymphose en un cocon à l’intérieur de l’hôte appelé 'momie'. Les espèces du genre Praon spp. se nymphosent sous le puceron entre ce dernier et le support. Les parasitoïdes de pucerons ont jusqu’à 8 générations par an et hivernent normalement dans les momies.
La spécialisation des guêpes parasitoïdes avec leur hôte ainsi que leur mobilité font d’elles des auxiliaires très efficaces. Cela est vrai au printemps et en début d’été en présence d’une faible densité de pucerons. Au cours de l’été, leurs performances diminuent car elles sont, à leur tour, parasitées (hyperparasitisme).
Trioxys sp., parasitoïde du puceron jaune du noisetier (Myzocallis coryli) Présent en France et utilisé en lutte biologique dans les années 1980, dans les états de l'Oregon et de Washington. |
Diaeretiella rapae, parasitoïde du puceron cendré du chou (Brevicoryne brassicae) Seul parasitoïde à réguler le puceron cendré du chou. |
Evolution de la momification Evolution du développement de la larve du parasitoïde à l'intérieur du puceron. De gauche à droite : larve en cours de développement, nymphose, momie vide avec trou de sortie (circulaire) et déchets de nutrition (tache noire). |
Momies de pucerons parasités Momie vide, sortie du parasitoïde adulte formé. |
Cultures : tout agrosystème, par exemple :