Cultures |
Vigne, maïs, pommier, cultures horticoles et maraichères... |
Utilité en agriculture |
Maladies de tout type de stades de ravageurs au niveau sur sol ou sur la partie aérienne de la culture, Cas d'épizootie à l'ensemble d'une population de ravageurs régulée. Plusieurs générations par an. |
Cible |
Chrysomelidae (doryphores, altises, etc…) Curculionidae (charançons), pucerons, psylles, aleurodes, lépidoptères (chenilles), larves d’insectes, ravageurs souterrains, etc… |
Période d'activité |
Actif toute l'année, succession de différentes maladies au cours du temps. Fortement dépendant de conditions climatiques particulières. |
En général, l’incidence de ces maladies est limitée sauf cas exceptionnel et spectaculaire d’épizootie où l’ensemble d’une population de ravageurs peut être décimé. Parmi les nombreux genres reconnus pathogènes pour les insectes, quelques espèces présentent des potentialités agronomiques et sont actuellement commercialisées en tant qu’agents de biocontrôle (Bacillus thuringiensis, Beauveria bassiana, Carpovirusine etc…).
De nombreuses espèces de champignons peuvent engendrer des maladies sur divers ravageurs. L’infection est provoquée par la pénétration du mycélium à travers le tégument de l’insecte. On distingue deux types de champignons : les champignons dits 'imparfaits' appartenant à l’embranchement des Deuteromycotina, sous classe des Deuteromycètes comprenant les genres Beauveria, Metarhizium, Verticilium… et les champignons dits 'inférieurs' ou Entomophtorales appartenant à l’embranchement des Zygomycotina classe des Zygomycètes.
Le terme 'bactérie' est un nom vernaculaire qui désigne certains organismes vivants microscopiques et procaryotes présents dans tous les milieux. De nombreuses bactéries sont pathogènes des insectes. On distingue essentiellement deux groupes : les Bacillus et les Rickettsia.
Il existe de nombreux virus associés aux différents insectes. Actuellement, les virus entomopathogènes sont distribués en 15 familles dont les principales sont les Baculoviridae, les Reoviridae, les Poxviridae et les Iridovoridae. La famille des Baculoviridae est sans contexte celle qui est responsable de la majorité des infections. On distingue au sein de cette famille 3 genres différents : les Nucleopolyhedrovirus, les Granulovirus et les virus non nucléé ou en forme de tige. Les particules virales sont entourées d’une capsule protéique qui peut mesurer de 0,5 à 5 nm. Elles sont ingérées avec la nourriture. Les insectes infectés arrêtent de s’alimenter et prennent une couleur blanchâtre à jaunâtre. L’intérieur du corps se liquéfie alors en l’espace de 5 à 10 jours, seul le tégument reste intact mais se déchire au moindre contact libérant avec son contenu nauséabond des millions de virus. Un des exemples les mieux connus est la granulose du carpocapse de la pomme désormais commercialisé en tant que biocontrôle sous le nom de carpovirusine. Le virus de la granulose a été mis en évidence pour la première fois en 1964 à partir de chenilles virosées provenant de vergers de pommiers près de Chihuahua au Mexique. Il fut ensuite produit en masse et testé en plein champ en Californie de 1965 à 1972 et à partir de 1970 en Europe. L’isolat fut ensuite transmis à différents centres de recherche scientifique dont l’INRA en France dans les années 80. En 1990, l’INRA débuta une collaboration avec un fabricant de produits phytosanitaires. Après de nombreux travaux d’expérimentation, la carpovirusine fût homologuée et commercialisée en 1998 pour son usage contre cet insecte ravageur en cultures de pommes, poires et coings. Il existe d’autres virus notamment un Nucleopolyhedrovirus commercialisé sous le nom de Helicovex contre l’héliothis (Helicoverpa armigera).
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